Un groupe de cinquantenaires, qui ne sont pas des paysans, mais des citadins exerçant différents métiers, aiment se retrouver pour vivre différemment et évoquer un monde meilleur. Un jour l'un d'eux déclare: Soit on le fait, soit on arrête d'en parler !  Une occasion se présente: une ferme en friche qu'il faut sauver de l'abandon. " Dans un système qui ne fonctionne plus tel qu'il est, on a voulu revaloriser la terre et l'humain. Pour nous, ce n'est pas un retour à quelque chose, c'est l'avenir". Dans les anciennes loges à cochons, on va créer un fournil. Dans une autre bâtisse, on va organiser cinq logements pour des couples. 55% de la surface totale appartient à tout le monde. On a vendu nos maisons, certains ont lâché leur travail. Il n' a pas de marche-arrière possible. Et notre interlocuteur ajoute La vie, c'est une aventure !

                                                    D'après le journal "Ouest-France" 24/07/2017.

Gustave Courbet (1819-77) est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste.

" Ce n'est pas tous les jours que l'on découvre un Courbet. ET pourtant, c'est bien ce qui vient d'arriver à Granville. Le tableau " Vue du lac Léman" faisait partie d'un lot donné en 1892 au musée de Granville. Ce tableau, bien qu'attribué à Courbet, n'a été que peu exposé et n'avait jamais fait l'objet d'une étude. Voilà qui est fait, grâce à Bruno Mottin, spécialiste de ce peintre, qui a observé la nature du travail, le représentation et le paysage. Son intime conviction est qu'il s'agit bien d'un Courbet, appartenant à la dernière période de production du maître. Il ne reste plus qu'à authentifier le travail par l'imagerie scientifique."

                                                                               D'après Ouest-France.

En ce jour de Noël, où il est question 'un enfant qui naît entouré d'animaux, il est permis d'évoquer quelle est la conscience que peut prendre un animal évolué ( un chien, par exemple) devant un phénomène naturel. Dans mon roman Les Marcassins Sacrés, ( Editions Thaddée) j'ai raconté mon impuissance à faire admirer à Wolff, un superbe Berger Malinois, le magnifique lever de soleil qui s'étalait devant nos yeux.

Sylvain Tesson Dans les forêts de Sibérie (Folio-Gallimard)  évoque une expérience semblable autour du lac Baïkal.Selon lui, les deux chiots de 4 mois qu'on lui avait offerts, non seulement voyaient le spectacle qui s'offrait à leurs yeux, mais le contemplaient...

Chacun, selon ses connaissances ou ses inclinations, choisira ses explications.

Dans une ville voisine, on a organisé une exposition de dessins à la plume réalisés par des détenus de la prison. Ces dessins nous questionnent à cause de leur qualité et nous invitent à une réflexion sur l'humain

L'esprit de Shakespeare souffle toujours. La compagnie brestoise s'attaque à la Tempête. Une adaptation entre fureur et féérie, dehors et dedans.

Le monde entier est un théâtre, et les hommes et les femmes ne sont que des acteurs.(W.S.)

Pour comprendre Shakespeare, il faut accepter que le sens nous échappe.

De cette Tempête surgit l'ultime question: une autre société est-elle possible ?

                                                                                  D'après Ouest-France.

En cxi-tiu somera periodo, estas agrable elvoki kiurartan recepton.

C'est sous la chaleur de plusieurs spots que Manuel Chavez conserve les énormes couennes de porc grillées qui ornent son étal sur un marché du centre de Mexico. Baptisée El Chicharron, cette peau de cochon soufflée est grignotée goulûment par les Mexicains.

" Il n'y a pas d'heure pour en manger", lance le charcutier sexagénaire à un badaud. " ça croustille sous la dent", lâche le client dans un large sourire de plaisir.

Cassé en morceaux, el chicharron est picoré tout au long de la journée, accompagnant un guacamole , des sauces au piment, voire des soupes. Sans oublier le Taco Placero , la fameuse galette de maïs fourrée au Chicharron avec un peu d'oignon, de tomate et de piment , " Un délice", glisse Manuel Chavez.

Le secret de cette peau croquante et fondante à la fois ? La couenne est séchée puis cisaillée légèrement avant de la mettre dans une grande marmitte remplie de graisse de porc. On la cuit d'abord à feu doux, puis on la frit à feu vif pour qu'elle croustille".

Mais attention aux calories ! " Mon médecin me l'interdit", confie un passant doté d'un sacré embonpoint.

                        Frédéric Saliba, "Ouest-France".