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la journée Zamenhof - par MONTAIGU le 28/11/2019 : 11:19

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Proposition d'abonnement - par MONTAIGU le 21/11/2019 : 16:56


Du cinéma indien à la traduction - par MONTAIGU le 15/11/2019 : 12:30

 

« Je suis très fier d'être le premier à avoir traduit Slumdog Millionaire depuis les langues originales. , François-Xavier Durandy aime les mots.justes, pesés et les exprêssions millimétrées, à la lettre près. Quand il ne traduit pas pour des clients de l'industrie ou qu'il n'enseigne pas à Paris, il est auteur de doublages et de sous-titrages du hindi au français pour le cinéma et la télévision. Un ex- pert. En lnde, on le salue comme « le sous-titreur français des films Bol- lywood qui parle mieux le hindique la majorité des lndiens ».

française, improvisent leur texte comme s'il n'y avait pas d'auteurs derrière », relève sobrement celui qui combine le français, l'allemand, l'an- glais, le hindi, le népalais et I'ourdou.

aux joies de la traduction. Et c'est en intégrant l'École supérieure d'in- terprètes et de traducteurs (Esit), Paris Dauphine, qu'il a découvert l'existence de l'lnstitut national des langues et civilisations orientales (lnalco), dont le siège était situé l'étage du dessous. " C'est comme ça que le hindi m'est tombé des- SUS»!

comme un acteur incontournable sur la scène mondiale, " Et, aujourd'hui, le principal promoteur de la langue hindi, c'est bien le cinéma indien, Bollywood !"

fenêtre ! " Ce qui l'intéresse le plus, c'est de traduire directement depuis le hindi comme langue source. Les plateformes comme Netflix ont " hé- 1ss » pris l'habitude de tout traduire partir de l'anglais.

Son savoir-faire est reconnu dans le métier. En 2015, il a obtenu le Graal du sous-titrage avec le prix ATAA pour Ugly, qui, à l'époque, déboulait sur les écrans comme " la nouvelle bombe du cinéma indépendant in- dien ". Pourtant, son activité reste « assez peu connuê ,f, Constate-t-il. " Ne croyez pas que les comédiens, comme Gad Elmaleh ou Jamel Debbouze, qui doublent en version

signes à la seconde , meilleure décision ! "
On
ne traduit pas un film domme

François-Xavier Durandy se sou- vient du tout premierfilm indien qu'il a vu. C'était Coolle (1983). « L'intrigue est compliquée et, avec les sous- titres, ça a créé une expérience de visionnement très étrange. En fait, c'est un peu triste, mais j'ai beau- coup ri, car les sous-titres étaient totalement insensés.

Le métier a connu une nouvelle vi- talité avec I'essor des plateformes de streaming et de VOD (vidéos à la de- mande). " Lesauteurs d'adaptation audiovisuelle prennent de plus en plus de Flace. »

François-Xavier Durandy ne vi- sionne pas le film avant de le sous-ti- trer ou de le doubler. " C'est comme une superstition. " Pour avancer, le traducteur s'appuie sur les images autant que sur le script. " Car nous ne traduisons pas les mots mais le sens. Et il faut regarder les expres- sions des acteurs pour prendre la

u Les pronoms, le. genre et les éléments culturels se perdent Ia traduction. Quelle que soit la qua- lité de la langue relais, ça ne peut pas donner de bons résultats. Mal adaptée, une æuvre peut être regar- dée, mais elle ne sera pas appré- ciée à sa juste valeur. "

François-Xavier Durandy a vécu dix ans en lnde avant de s'installer en Normandie, près de Lisieux, oir il vit en pleine campagne, entouré d'oies, de moutons et d'un chat, nommé Billu Barber (un titre de film hindi !). " Je n'ai pas un quart ni un huitième de sang indien, prévlent-il, L'expli- cation que l'on me donne en lnde, ce seraient mes vies antérieures ! En fait, je n'ai aucune explication, à part que cela vient de loin... " La loi du karma ?

« Pas plus de 15

Bon élève, mais fâché avec les maths, c'est l'altemand qui l'a amené

Une langue qu'il a apprise « pour le plaisir » et sans plan de carrière. * Dans le milieu des années 1990, on n'était qu'au début de la libéra- lisation de l'économie indienne, et les étudiants comme moi n'avaient aucune perspective. La langue internationale, c'était I'anglais. " [-'lnde, depuis, s'est imposée

on traduirait un livre. ll faut aller à l'es- sentiel. " Ma règle, c'est pas plus de quinze signes la seconde ", explique François-Xavier Durandy. C'est parfois frustrant. " Mais c'est amusant et stimulant intellectuelle- ment. Le sous-titrage, c'est ce qui pousse le traducteur dans ses re- tranchements. Si ça ne rentre pas par la porte, il faut essayer par la

Texte : Anne BLANCHARD-LAZÉ. Photo : Stéphane GEUFROI.


 

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la communication en E-o. - par MONTAIGU le 12/11/2019 : 19:30

Une fois de plus, l'évocation de la difficulté pour communiquer en E-o.


la communication en E-o. - par MONTAIGU le 12/11/2019 : 19:24


Buletin européen - octobre 2019 - par MONTAIGU le 08/11/2019 : 18:12

SVP, prenez connaissance en E-o.


Espéranto vers de nouveaux publics - par MONTAIGU le 04/11/2019 : 19:29

Lisez: l'espéranto doit s'ouvrir davantage vers de nouveaux publics...


Un témoin raconte sur Nagasaki - par MONTAIGU le 01/11/2019 : 17:25

Hori Jasuo nous envoie un nouveau témoignage sur Nagasaki...E-o.


La bombe atomique d'Hiroshima - par MONTAIGU le 28/10/2019 : 19:32

Un témoignage poignant sur Hiroshima.

Voir en E-o.


Jack Kerouac - par MONTAIGU le 23/10/2019 : 17:46

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Hier, cela faisait cinquante ans que disparaissait l'auteur de Sur la route. Retour sur trois de ses livres, déjà lus pour certains, à lire pour d'autres.

Jack Kerouac, c'était à la fois Arthur Rimbaud et James Dean. Flambeurs de leur propre vie, ils I'ont brûlée par les deux bouts.

Jack Kerouac, né Jean-Louis Le- bris de Kerouac (1922-'1969), d'une famille aux origines canadiennes- françaises, aura cherché, en vain, ses racines bretonnes, lui, que son père appelait Ti Jean. Sa vie est faite de grands espaces amé- ricains, de drogue, d'alcool, de re- cherche spirituelle, d'amitiés cabos- sées et d'affection pour n Mémère ,, sa maman.

Amateur de jazz, il a écrit des livres dans un style très rythmé, des notes prises sur le vif sur de petits carnets au fil de ses pérégrinations.

Avec ses amis Allen Ginsberg et William S. Burroughs, on lui doit l'émergence de la Beat Generation, ce mouvement artistique né aux Etats-Unis dans les années '1950, alliance de révolte, d'anti-confor- misme, qui prefigure Woodstock et le mouvement hippie.

Si I'on devait ne retenir, de Jack Ke- rouac, que trois livres...

Sur la route 119571
L'auteur raconte les errances de Sal Paradise (son double) qui part en auto-stop sur la route, notamment la fameuse 66 (longue de près de 4 000 km, elle traverse huit États) qui relie Chicago Los Angeles. ll partage alcool et femmes avec ses potes. C'est la pierre angulaire de son'æuvre, qui jettera des généra- tions sur les routes et inspirera des chanteurs comme Bob Dylan.

Les clochards céIestes (1958)
" Sans bourse délier, je quittais Los Angeles sur le coup de midi, caché dans, un train de,,rnarchandises, par une belle journée de lafin septembre

1955. Étendu sur une plate-forme roulante, mon sac sur la nuque, les genoux crolsés haut, je me /arssaÂs

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Kerouac, vers 7956. " Sur la route ", le plus connu de ses rornans, paraît en 1957.

absorber par la contemplation des nuages... " Ray Smith (son double aussi) fuit la ville, en quête spirituelle. Lui, le catholique roule vers la voie bouddhiste. Mais le chemin est si- nueux.

AtgSur(1962)
Jack
Duluoz (Kerouao encore), usé par une vie d'excès et d'agitation, dé- cide de se retirer dans une cabane, à Big Sur, sur la côte californienne. ll plonge dans la solitude, la contem-

plation, la nature, l'écriture, les pro- menades. Et le délire. La quête d'Ar- morique refait alors surface chez I'Américain. En français dans le texte, Jack dit : " Je suis Breton ! m'écrié- je. Et les ténèbres répondent : les polssons de la mer parlent breton. " Happé par ses vieux démons, il re- joint San Francisco et ses frasques. ll est mort le 21 octobre 1969, en Flo- ride, à l'âge de 47 ans.

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