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REVUE TERANIDO, BULLETIN JAPONAIS - par MONTAIGU le 04/11/2018 : 18:49


lecture d'un poème - par MONTAIGU le 22/10/2018 : 09:42



Judas de Amos Oz - par MONTAIGU le 24/09/2018 : 18:41

Quelques réflexions à propos du roman de Amos Oz: Judas.

Voir l'article en E-o dans la rubrique " Montaigu".


Judas de Amos Oz - par MONTAIGU le 24/09/2018 : 18:37

Quelques réflexions à propos du roman de Amos Oz: Judas.

Voir l'article en E-o dans la rubrique " Montaigu".


Courrier sud - par MONTAIGU le 10/09/2018 : 17:29

Courrier Sud.

Une jeune femme française, passionnée d’aviation, paralysée des jambes suite à un accident d’avion, vient en visite au Maroc. Un pilote local la prend en charge et survole avec elle les villes et les endroits du Maroc évoqués par Antoine de Saint-Exupery dans «  Courrier Sud », le premier de ses romans dont la trame est autobiographique.

Ce fut pour moi l’occasion de lire cette œuvre. C’est ainsi que je suis tombé sur un passage où l’auteur évoque son enfance. Là sont contenus les mots qui annoncent les grands thèmes de l’auteur : les murs croulants de la maison familiale ( un monde qui s’en va) - «tourne la clé » (entrée dans le mystère)- voyager c’est avant tout changer de chair. - Les lourds secrets ( l’envers des choses) – Fuir ( la solution pour échapper à « tout ce tumulte vain de la surface ») - découvrir le trésor caché des contes de fées- La maison comparée à un navire - « O passagers ! ( fuite du temps)- Une seule étoile (celle qui fait mourir) – thème de la mort toujours présent chez l’auteur-

J’ai traduit ce passage en espéranto.

Ci-dessous, ce que dit Wikipédia de ce livre.

Genèse de l'œuvre

Après la parution de sa nouvelle L'Aviateur, Saint-Exupéry reprend sa nouvelle et en tire ce premier roman. Il y raconte, depuis des notes de vol, l'épopée du courrier à destination de l'hémisphère sud via l'Espagne, le Maroc, la Mauritanie jusqu'à Dakar où ce courrier embarque sur un bateau pour l'autre continent.

Résumé

Jacques Bernis est pilote sur les lignes Latécoère qui transportent le courrier de Toulouse à Casablanca et Dakar. Solitaire, il se réfugie à l'intérieur de sa carlingue pour fuir la vie monotone de ces années d'après-guerre. Un jour, il rencontre Geneviève, celle-ci est mariée. Bernis décide alors de sortir de son cocon, il part avec elle à l'aventure mais l'existence qu'il lui propose ne peut pas lui convenir aussi la ramène-t-il auprès de son mari. Le roman est parsemé du récit fragmentaire et tragique de cet amour.

Analyse

C'est à la fois un récit autobiographique de pilote et un documentaire lyrique de ses réflexions sur l'héroïsme et la solitude, compagne fidèle de l'aviateur des débuts de l'aéronautique. Il faut en effet se rappeler ces débuts. L'homme est seul dans des machines rétives, peu fiables, et il est à la merci des éléments souvent déchaînés et dont les comportements étaient mal connus, le tout sans radio, survolant des contrées inhospitalières, avec des cartes où les taches blanches étaient encore innombrables, où chaque panne pouvait signifier la mort dans un atterrissage raté ou par le fusil ou le sabre des hommes des tribus bédouines. On retrouvera dans l'œuvre ce style poétique et métaphorique qui déjà pointait dans L'Aviateur et qui connaîtra le succès que l'on sait dans Le Petit Prince.




Camus - par MONTAIGU le 26/07/2018 : 12:42

Qu’est-ce que le hasard, lorsque pendant toute une journée le hasard va dans le même sens ? Avant-hier matin, mettant la main sur une pile de livres en hébreu que Shoula, mon amie israélienne, m’avait fait parvenir, je prends un titre d’un auteur inconnu, qui a pour titre «  Le premier homme ». Au verso de la sixième page, je découvre qu’il ne s’agit pas d’une œuvre originale, mais d’une traduction. Il s’agit d’un manuscrit inachevé, laissé par le Prix Nobel de littérature, au moment de sa mort accidentelle en 1960, et publié par les Cahiers Albert Camus en 1994. D’ailleurs, on trouve ici ou là, dans la traduction, quelques-unes des pages de l’original, écrites d’une plume très fine et très serrée avec un nombre non négligeable de ratures.

Il s’agit d’un livre en deux parties, dont la première se consacre à la recherche de son père qu’il n’a pas connu. Il appartenait à la population immigrée blanche qui était venue s’installer en Algérie après la conquête coloniale française de 1830. Il était, comme de nombreux autres, non pas un colon, mais quelqu’un qui gagnait pauvrement sa vie et dont le statut différait à peine de celui de ses voisins arabes. Il fut tué au cours de la première guerre mondiale 1914-18 et Albert ne l’a pas connu. La deuxième partie, qui a donné le titre au livre, raconte l’enfance et la jeunesse de l’illustre écrivain qui, parti d’un milieu illettré, va devenir pour beaucoup, à travers le monde, une sorte de conscience par ses écrits et ses engagements.

Si j’avais lu, dans ma jeunesse, avec un intérêt certain ses deux essais philosophiques : « L’homme révolté » et «  Le mythe de Sisyphe » ; mais l’accès au romancier me fut, depuis toujours plus difficile. «  La peste », que pourtant j’essayai de lire en Algérie, au temps du service militaire, me tomba des mains dès les premières pages ; «  L’étranger », que j’abordai dans sa traduction en esperanto, ne fut pas davantage une invitation au voyage. «  La chute », qu’une amie, pour je ne sais quelle raison, m’ adressa il y a quelques mois, rejoignit la liste des abandons avant même la fin du premier chapitre.

Cette découverte du « Premier Homme » fut une incitation à rouvrir «  La chute ». Allais-je surmonter cette écriture un peu grise ou, pour le moins bien terne pour quelqu’un qui venait du pays du soleil ? Ma décision fut prise : 150 pages de texte, ce me semblait un effort limité. En pleine canicule, à l’ombre d’un champ de maïs de taille immense, je me suis efforcé de suivre un monologue à peine interrompu, tenu par un homme de droit, satisfait de lui-même dans son rôle de défenseur de la veuve et de l’orphelin, qui s’admire lui-même faisant le bien et semble l’exemple même de la réussite. On l’aura compris : va venir l’heure de la chute inexorable, sans retour, au point que la fin se perd comme un ruisseau qui s’assèche…

Enfin, j’avais lu un Camus dans ce style fait de phrases courtes, de réflexions sèches où l’âme ne respire pas. Sans doute, en serais-je resté là, si un troisième hasard n’était venu mettre le point d’orgue à cette journée Camus. Promenant mon chien à la brise du soir et faisant une halte, je choisis d’écouter France-culture sur mon portable. L’intervenant était, à ce moment, l’écrivain algérien de langue française, Kamel Daoud. J’écoutai avec intérêt cet homme dont je découvrais, pour la première fois, la voix caressante et aussi – à ma honte ! - l’existence. Ma surprise fut grande lorsqu’il évoqua l’un de ses livres «  La contre-enquête de Meursault » : ouvrage qui réfère à Camus et veut retrouver l’arabe tué par Meursault dans le récit de Camus. Puis vint l’aveu final : la dette envers Camus dont «  La chute » représente pour lui le livre inspirateur.

Je me devais, après ces « hasards », faire le point sur Camus. Il y a l’écrivain et il y a l’homme. Camus, comme homme, force le respect. On ne peut que saluer ses engagements – parfois au risque de sa vie – toujours courageux et toujours personnels. S’il avait trouvé la mort à cause de l’un de ses choix, il ferait figure aujourd’hui de héros romantique. Sa mort banale, au bord d’une route, a semblé donner raison à sa méditation philosophique sur l’absurde.

Je vois deux raisons qui font de Camus pour toujours une conscience de l’humanité.

1) – Sa condamnation sans ambages du communisme soviétique, en un temps où tant d’intellectuels français se montraient hésitants ou, pire encore, collaboraient.

2) – Son cri d’horreur immédiatement après la bombe H sur Hiroshima et Nagasaki. Il a tout de suite perçu que l’humanité venait de faire le pas de trop vers l’inhumanité !

 

 


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